Conférence présentée par Philippe Henajeros, journaliste scientifique, en présence de Joris Bossard, médiateur et influenceur.

Plus d'un demi-siècle après la fin du programme Apollo, la Nasa ambitionne d'envoyer à nouveau des astronautes sur la Lune. Ce sera au moyen du programme Artemis. Cette fois, l'objectif est d'installer une présence humaine durable sur notre satellite naturel. La mission sans équipage Artemis 1, accomplie fin 2022, a ouvert la voie. Désormais, les fusées géantes SLS de la Nasa emporteront des humains. D'abord autour de la Lune, avec Artemis 2, puis sur la Lune lors des missions suivantes. Avec une étape : une station spatiale en orbite lunaire appelée Gateway. Mais des retards se profilent. Et dans la nouvelle course spatiale qui se dessine face à la Chine, les Etats-Unis seront-ils à nouveau les premiers, comme naguère face aux Soviétiques ?

Le conférencier : 

Philippe Henarejos est rédacteur en chef de la revue Ciel et espace. Devenu journaliste pour satisfaire sa grande curiosité et son goût du contact humain, Philippe Henarejos a la chance de travailler dans un domaine qui le passionne : l'astronomie.

Après un bac littéraire qui lui procure une bonne culture générale, il entre à Sciences Po Toulouse puis obtient une licence d'administration publique, juste par précaution. Arrivé à Paris il y a onze ans, il échoue aux écrits de deux écoles de journalisme, mais décroche finalement le diplôme de l'Institut Français de Presse puis le DESS Techniques de l'Information et de la Communication.

C'est donc bien armé qu'il frappe à la porte des rédactions, d'abord sans succès. Il finit par rencontrer Alain Cirou, rédacteur en chef de Ciel & Espace, qui justement cherche du sang neuf dans le domaine de l'astronomie et lui donne sa chance. Suivent sept années de piges pour diverses revues : Ciel & Espace, Science & Vie, VSD, avant d'intégrer la rédaction de Ciel & Espace.

Il enseigne la technique de l'enquête à UF-CCI. Son arrivée au département CCI, il y a un peu plus de quatre ans, fait suite à sa rencontre avec son prédécesseur, Jacques-Olivier Baruch. Sa définition de son cours - il ne se voit pas comme un enseignant - apparaît très vite : la pratique avant tout.